Ces Folies modales sont un grand chantier, mariant avec passion et savoir faire les musiques modales anciennes européennes et orientales mais aussi le jazz, le rock et même du métal progressif.
Et si les compositions d’Henri Agnel s’inspirent des modes et des rythmes d’Inde du Nord, de Perse, du monde arabe, de l’Andalousie, du Moyen Âge européen jusqu’en Scandinavie, elles ne laissent pas moins de place aux dialogues improvisés.
Virtuosité et délicatesse pour ces « Folies Modales ». Voix, instruments anciens et traditionnels auxquels des effets électroniques viennent subrepticement se mêler.
Les Ménestriers est l’ensemble de musiques médiévales et renaissances de renommée internationale dont Henri Agnel était membre dans les années 70/80.
Déjà à l’époque, en plus des répertoires anciens, le groupe interprétait des œuvres contemporaines composées pour instruments anciens. Henri Agnel en prend aujourd’hui la direction et tient à développer cet espace de création.
Les musiciens qu’il réunit pour cette création, ont en commun avec lui, une longue pratique des musiques modales anciennes européennes et orientales mais aussi du jazz, du rock et du métal progressif.
Fils d’Amina Alaoui et d’Henri Agnel, Il commence la musique à quatre ans par le violon avec Michael Nick, et étudie ensuite le zarb, la guitare classique et le cistre, avec son père.
Il décide d'apprendre seul le oudou, le cajon flamenco et la guitare électrique. À l'âge de sept ans, il entre à la maîtrise de Notre Dame de Paris pendant deux ans, sous la direction de Nicole Corti, Il étudie les chants grégoriens, baroques et contemporains. Il étudie les Tablas indiens avec Nabankur Batacharia.
Dès l'âge de dix ans, il se produit professionnellement en concert, en tant que percussionniste. Il est aussi compositeur.
Travaille le violon dès ces 8 ans avec Peter Heil au Peter Cornelius Konservatorium Mainz.
A l’âge de 12 ans ,il devient élève de composition de Erwin Amend qui lui était élève de Paul Hindemith.
A 17 ans il quitte L’Allemagne, s’installe à Paris pour jouer avec le saxophoniste, compositeur et peintre hongrois Yochk’o Seffer (Rock Progressif) ; paralellement il prend des cours avec Maryvonne Le Dizès (Ensemble Intercontemporain).
Ensuite il collabore avec de nombreux musiciens et groupes tel que Art Zoyd, Siegfried Kessler, David Liebman, Angélique Ionatos, Jean-Marie Machado, NOHC de Didier Petit, Pablo Cueco, Michel Doneda, Daunik Lazro, Claude Tchamitchian, Sophie Agnel, Ramon Lopez, Cesar Stroscio, Orient Express Mouving Shnorer, Michael Riessler, Jérome Noetinger, Hélène Breschand, …
Flûtiste virtuose et musicien éclectique, Chris Hayward est aussi à l’aise dans la musique classique que dans le jazz et les musiques actuelles (il a notamment joué avec Henri Texier, Renaud Garcia-Fons, Daniel Goyone…).
Il est ici aux flutes et aux percussions (Flutes, Kaval, Daf) dans un répertoire qu’il affectionne particulièrement et qu’il côtoie depuis de nombreuses années.
Il a effectivement été parmi les premiers à redécouvrir et enregistrer, dans les années 70, cette musique ancienne mais si vivante.